Existe-t-il des moyens pour y remédier?

Les origines du mal de mer ne sont pas parfaitement connues, mais l’expérience prouve que dès que les premiers symptômes apparaissent, avec quelques gestes simples et dans le cadre d’une navigation dans de bonnes conditions , nous pouvons le traiter dans la plupart des cas. Il peut être d’origine physiologique ou psychologique. Le facteur prépondérant étant  un dysfonctionnement de l’équilibre en mer.

1. La prévention

Pour cela, suivre la règle des 4 F :  Fatigue, Faim, Froid, Frayeur.
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La fatigue, la faim :
Il vaut mieux éviter  de trop faire la fête la veille par exemple, être plutôt en forme et avoir mangé normalement.

Le froid :
Faire attention au froid. Avec le vent venant de l’arrière (navigation au portant), vous risquez d’avoir chaud et de vous sentir refroidir  avec un vent venant de l’avant (navigation au près) du bateau. Penser à prendre un chapeau  éventuellement,  un coupe vent et une polaire par exemple pour ne pas avoir froid. Penser à la crème solaire. Le soleil, comme tous les autres éléments, est très puissant en mer. Même avec un ciel voilé, vous attrapez des coups de soleil.
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La frayeur :
Dès les premiers instants de l’accueil, il est important de se sentir en toute confiance,  les accompagnants jouant un rôle primordial.
Vous devez vous sentir en sécurité sur le voilier.
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Alors,  vous serez prêt à appareiller en mer, et  …..

2. L’équilibre en mer

Nous avons 4 récepteurs principaux pour l’équilibre. 

- L oreille interne :
  Pour le positionnement en 3D dans l’espace.

- Les yeux :  
  Ils renseignent sur la positon géométrique de notre corps par rapport à l’environnement.
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- L'abdomen et Les ligaments des membres inférieurs :
   Ils renseignent sur la position géographique.

Pendant le mal de mer, des discordances se créent au niveau de notre cerveau. Par exemple, vous êtes assis et vos ligaments donnent l’information que vous êtes immobiles pendant que votre oreille interne informe que vous bougez sans arrêt. Le cerveau a trop d’informations contradictoires et « plante » : c’est le mal de mer.

3. Les symptomes : mieux connaitre pour anticiper

Premiers symptômes :
inconfort, bâillements, mal au ventre, la personne parle moins, voir s’ isole.

Deuxièmes symptômes :
sueurs froides, vomissements, vertiges et grande fatigue.

4. Eviter le mal de mer

Si les premiers symptômes apparaissent :
Il faut rester actif. Vous pouvez par exemple fixer un point à l’horizon, mieux, prendre le poste de barre pour mieux se concentrer et aider  la vue à retrouver le système d’équilibre.

Si les deuxièmes symptômes apparaissent :
Dans ces moments, il faut dans la mesure du possible accompagner le malade, le faire se lever,  boire et manger, et ne pas le  laisser en situation d’isolement .

Au bout d’un moment se produit ce qu’on appelle « l’amarinage ». Le cerveau considère que certains stimulis ne sont plus pertinents et le corps s’adapte aux mouvements du bateau.

5. Les médicaments

LES NATURELS :
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La racine de gingembre ( limite les nausées et les vomissements) , plus pratique sous forme de géllule.
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L’huile essentielle de citron ( calme le système nerveux, gère les nausées ) . Une  goutte sur un sucre, déconseillé aux femmes enceintes et aux jeunes enfants

Ou des rondelles de gingembre en infusion ½ heure avant le départ (2/3 rondelles). Vous pouvez rajouter à ce gingembre du jus de citron. L’association des deux amènent de plus des bienfaits supplémentaires, mais qui ne sont pas l’objet de cet article.

LES CHIMIQUES ( voir avec votre médecin pour les prescriptions médicales )

Les antihistaminiques agissent sur les risques de vomissement (non adaptés aux jeunes enfants ) comme « mer calme », « nausicalm »…. 

La scopolamine qui agit sur l’oreille interne  comme « scopoderm »
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La métopimazine qui agit contre les risques de vomissements comme «vogalib»